vendredi 15 juillet 2011

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Autour de la gastronomique....

Bagi pelajar dan juga guru yang berminat untuk mengenali lebih dekat tentang gastronomique francaise....silalah klik disini....c'est très interessant.....

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jeudi 24 mars 2011

Pourquoi voulez-vous voyager en France….

C’est parce que……

    • pour mieux connaitre la culture Française
    • pour pratiquer le français
    • pour visiter les lieux historiques et touristiques…..par exemple… le Louvre, l’arc de triomphe, la Seine, la tour Eiffel, le Montmartre etc.
    • pour connaitre la dégustation française….etc
    • le pain…..le baguette….etc
    • la mode
    • etc……

mercredi 23 mars 2011

Voyager…..melancong

LES VOYAGES

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Le Fort Saint Jean à Marseille

La Cathédrale Notre Dame à Paris

Un marché à Aix en Provence

 

 

 

Pour commencer:

Avec un partenaire, discutez les questions suivantes.

Quand vous voyagez...

·       Êtes-vous un aventurier / une aventurière qui part avec son sac à dos? Ou bien êtes-vous « pépère » et vous préférez les hôtels quatre étoiles?  Pourquoi?

·       Avez-vous déjà pris le train?  Où êtes-vous allé/e?

·       Comment voyagez-vous d’habitude? Préférez-vous voyager en train, en voiture ou en avion? Pourquoi?

·       Imaginez que vous pouvez voyager n’importe où dans le monde. Dans quels pays est-ce que vous voulez aller? Pourquoi?

·       Quelles villes voulez-vous visiter et pourquoi?

 

Maintenant discutez vos réponses avec la classe entière.

 

Faire un voyage:

Vous êtes français/e et vous habitez la ville de Paris. Vous voulez passer quelques jours dans le sud de la France le week-end prochain. Travaillez avec un partenaire et préparez votre voyage. Discutez les questions suivantes avant de faire des projets spécifiques.

 

***Votre professeur va vous indiquer si vous visitez Marseille ou Aix en Provence.***

I. Quelques sujets à discuter, pour vous aider à bien préparer votre voyage:

Prenez des notes mais n’écrivez pas de phrases complètes. ATTENTION: Vous êtes français/e alors vous n’êtes pas un vrai touriste. Essayez de faire des choses originales. Vous avez seulement deux jours et vous voulez vous amuser. Pensez aux repas, à ce que vous voulez faire le matin, l’après-midi, la nuit.

·       Où passer la nuit: Préférez-vous l’hôtel ou l’auberge de jeunesse (youth hostel)? Qu’est-ce qu’il vous faut comme chambre d’hôtel? De combien de lits avez-vous besoin? Voulez-vous une chambre qui donne sur la rue? Etc.

·       Que faire: Que voulez-vous faire pendant votre séjour? visiter des musées? aller au théâtre? dîner dans un restaurant quatre étoiles? etc. Faites une liste de cinq choses intéressantes que vous voulez faire.

 

II. Faire des projets:

Après avoir parlé de ce que vous voulez faire, faites des projets. Vous y allez le week-end prochain. Vous partirez vendredi après une journée de travail et vous rentrez dimanche soir. Visitez les sites ci-dessous pour faire tous les préparatifs. Prenez des notes pour ne rien oublier!

I. Vous allez voyager en train: c’est plus pratique et moins cher. Pour réserver votre train, visitez le site de la SNCF. À quelle heure votre train part-il de Paris? et quand arrive-t-il? (Combien de temps dure le voyage?) Quand retournez-vous à Paris? Combien coûte le billet?

Ne passez pas trop de temps sur le site de la SNCF.  Remplissez les cases à droite : Indiquez le départ (PARIS), l’arrivée (MARSEILLE ou AIX-EN-PROVENCE), les dates / les heures et le nombre de passagers, puis cliquez sur RÉSERVEZ !

La SNCF

II. Pour trouver un hôtel et pour avoir tous les renseignements sur les musées et les expositions, les restos, les spectacles, les monuments, etc., essayez ces sites. Essayez de trouver deux ou trois des choses qui figurent sur votre liste (hôtel et/ou activités); n’oubliez pas de chercher quelque chose d’original.

Marseille : Office de Tourisme

ou

Aix en Provence: Office de Tourisme

Maintenant discutez vos projets avec la classe entière: Expliquez à vos camarades de classe une chose originale que vous allez faire le week-end prochain.

 

Après votre visite:

En travaillant toujours avec votre partenaire, imaginez que vous avez fait ce voyage. Après le voyage vous et votre partenaire rencontrent des amis au Resto-U. Vous leur décrivez votre week-end. Préparez la conversation avec votre partenaire:

·       Imaginez qu’un aspect de votre voyage / votre séjour était super et un autre était vraiment un désastre. Inventez les détails et utilisez votre imagination.

·       Vous pourriez discuter, par exemple, le voyage en train, l’hôtel, ce que vous avez vu et fait, si vous vous êtes amusés, etc.

Attention: une fois le week-end terminé, vous allez décrire votre voyage en employant le passé composé et l’imparfait.

Quand vous avez discuté les détails – positifs et négatifs – de votre voyage, discutez avec deux camarades de classe (ceux qui sont en face de vous, par exemple); racontez-leur votre week-end. Eux aussi ils y ont passé deux jours, alors ils vont vous décrire ce qui leur est arrivé!  Comparez vos voyages: quel séjour était désastreux? lequel était très drôle?

Pour terminer vous allez jouer la scène au resto-U devant la classe ou vous allez discuter votre week-end avec vos camarades de classe.

 

 

 

 

 

ETIQUETTE ET SAVOIR VIVRE….CARA HIDUP…APA YANG BOLEH DAN TIDAK…DALAM CARA HIDUP DAN BUDAYA ORANG PERANCIS

Etiquette et savoir vivre

Les Français, comme tous les peuples, partagent un certain nombre de codes et de conventions qui règlent les comportements de chacun dans la vie en société. Ces codes forment ce qu’on appelle la politesse, le savoir vivre, les bonnes manières, ou encore l’étiquette. Ces codes de comportement facilitent les relations entre individus, ils contribuent à créer une harmonie sociale. Ils définissent également ce qui est attendu, permis ou interdit dans certaines situations, dictent les obligations de chacun envers la hiérarchie sociale, entre hommes et femmes (la galanterie). Souvent, ils permettent aussi de “situer” un individu par rapport à la norme : l’ignorance ou la connaissance de certains protocoles révèlent en effet un manque dans l’éducation, ou au contraire, des qualités.

 

Bonnes et mauvaises manières

 

Il faut respecter l’heure, la ponctualité est un acte essentiel du savoir-vivre. Si quelqu’un vous donne rendez-vous dans la rue ou dans un lieu public à une heure précise, on doit arriver à l’heure, le maximum qui peut être toléré est cinq minutes de retard. S’il s’agit d’un rendez-vous d’affaires, professionnel, chez le médecin, le dentiste, il est recommandé d’arriver cinq ou dix minutes plus tôt. Les Français ont la réputation d’être souvent en retard; vrai ou faux, un retard est toujours considéré comme impoli.

En France, on s’abstient de téléphoner après 22 heures, sauf à des amis intimes.

Cracher dans la rue est absolument interdit. Roter en public est très impoli. Bailler sans mettre sa main devant la bouche, se moucher ou éternuer bruyamment sont également des comportements très mal considérés.

Dans la rue, il y a des passages spéciaux (devant les feux rouges ou non) que les piétons utilisent pour traverser. Ne pas utiliser les passages piétons, qu’on appelle aussi les « clous », est mal considéré, même si en France ce code de bonne conduite est loin d’être toujours respecté.

Dans les transports publics (bus, train, métro), il est d’usage d’offrir son siège à une personne âgée, à une femme enceinte, à une personne avec un enfant.

Dans un ascenseur, dans les transports en commun, dans la rue, on ne fixe pas les gens du regard. Dévisager une personne est considéré comme très impoli. Parler bruyamment à une personne qui nous accompagne ou au téléphone est également mal considéré.

A la fin d’un repas, il est normal en France de partager l’addition de manière égale entre tous les convives, sauf si l'un d'entre eux insiste pour tout payer. En revanche, il est toujours d’usage dans un dîner à deux qu’un homme invite la femme qui l’accompagne, même si cet usage est moins courant parmi les jeunes gens.

Dans une file d’attente, il faut faire la queue comme tout le monde et attendre patiemment son tour. Il est extrêmement impoli de dépasser quelqu’un ou de venir s’adresser directement au guichet pour traiter ses affaires. Ceux qui se permettent ce comportement seront sanctionnés du regard, ou verbalement sermonnés..

On doit dire merci lorsqu’on reçoit quelque chose, lorsqu’on nous rend un service. Si l’on reçoit un cadeau, il n’est pas impoli de l’ouvrir immédiatement. On peut cependant le faire après une petite phrase conventionnelle : « Est-ce que je peux l’ouvrir tout de suite ? ». Même si le cadeau n’est pas de votre goût, ou n’est pas ce que vous attendiez, on ne montre pas sa déception.

 

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ponctualité

jerry waese
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retenue

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courtoisie

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tact

 

Salutations

 

Lorsqu’on entre dans une pièce où il y a des gens, il est d’usage de dire bonjour en arrivant, mais il n’est pas obligatoire de serrer toutes les mains. Les Français sont plutôt formels dans la rencontre, ils associent en général un geste – serrer la main – avec la parole. S’il s’agit d’une première rencontre, on pourra dire : “Enchanté”, “Ravi de vous rencontrer”, ou tout simplement annoncer son nom : “Bonjour, Marcel Duchamp”. Si l’on est présenté à quelqu’un, il est préférable d’attendre que cette personne vous tende la main pour la saluer.

La poignée de main (i.e., l’acte de serrer la main à quelqu’un) est bien plus habituelle en France que dans les pays anglo-saxons par exemple. En arrivant au bureau le matin, il est fréquent que les Français lancent un “Bonjour, ça va?” ou un “Salut Philippe!” en se serrant la main, même s’ils se sont vus la veille. Le soir, en se quittant, il n’est pas rare qu’on se serre la main une nouvelle fois. Serrer la main est ainsi un rituel d’ouverture et de fermeture de la rencontre, l’acte de se saluer et de se quitter est fortement marqué par ce geste. Une rencontre de moins de cinq minutes – dans la rue par exemple – peut être introduite par une poignée de main et terminée par une autre.

Les salutations entre hommes et femmes sont augmentées d’un geste supplémentaire : faire la bise. Il n’est pas anormal de serrer la main à une femme, mais un homme embrassera plutôt sur chaque joue une femme qu’il connaît : parent, collègue ou amie. Assez souvent, lorsque la relation n’est pas encore très développée, un homme prendra la main d’une femme pour la saluer mais se penchera en même temps vers elle pour l’embrasser, signifiant ainsi que la relation est plus proche, plus amicale. Tout comme la poignée de main, faire la bise marque fortement le temps de la rencontre, et là aussi, il n’est pas inhabituel qu’une brève conversation dans la rue soit introduite par des bises et finie par d’autres bises en se quittant, même après quelques minutes.

Ce rituel de la bise provoque quelquefois des hésitations, ou même des embarrassements : bien qu’embrasser une fois sur chaque joue semble être la norme, certaines personnes prolongent jusqu’à trois, ou quatre bises, embrassant ainsi dans le vide si l’autre personne s’est déjà retirée. Si c’est le cas, on rit puis recommence, en précisant quelque chose comme “Moi, j’en fais quatre !” Les femmes se font plus souvent la bise entre elles que les hommes le font entre eux, sauf s’il s’agit d’un proche parent (père, frère, cousin etc.) Lorsque les hommes s’embrassent, on parle plutôt d’une “accolade”, qui consiste à mettre ses bras autour du cou, tout en donnant quelques tapes dans le dos.

Dans le cas où deux personnes se rencontrent d’une certaine distance (de chaque côté de la rue par exemple), un certain code est aussi en usage : si l’on connaît bien cette personne, et si la relation avec elle est plutôt informelle, un petit signe discret de la main est d’usage. En revanche, si l’on croise dans la rue une personne avec laquelle on entretient une relation formelle (professeur, supérieur hiérarchique etc.) ou qu’on connaît assez peu, il est préférable de marquer cette rencontre par un hochement de la tête seulement. Si cette personne est accompagnée, il est recommandé de s’abstenir de faire un signe, sauf si cette personne fait elle-même un geste. Enfin, si la personne ne vous a pas remarqué (ou fait semblant de ne pas vous remarquer), là encore, il est préférable de ne faire aucun signe.

 

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poignée de main

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Tu ou vous ?

 

Un simple pronom et une forme verbale font un monde de différence dans les relations interpersonnelles en France. Le passage du “vous” (formel) au “tu” (informel) est un rituel fréquent, qui marque l’évolution d’une relation. Utiliser le pronom tu signifie en effet plus de proximité, plus d’intimité, moins de formalité dans les contacts, la communication et même les sujets de conversation. Ce changement est immédiatement perceptible pour chaque individu, une sorte de relâchement mental et physique se produit, qui transforme la façon d’agir et de se comporter. Le passage du vous au tu se fait plus facilement entre personnes du même sexe que de sexes opposés, l’âge joue aussi un rôle important. Ce passage est souvent formalisé par une question posée ainsi : “On pourrait se tutoyer maintenant, ce serait plus simple ?” ou “Ça vous dérangerait si on se tutoyait ?”

Il y a un grand nombre de cas de tutoiement spontanés : les jeunes enfants par exemple s’adressent aux adultes en utilisant le pronom tu jusqu’à ce qu’ils apprennent – vers 7 ou 8 ans – à distinguer les circonstances où il faut faire un choix. Par ailleurs, les jeunes du même âge, les adolescents, se tutoient de manière spontanée, sans distinction de sexe. Les membres d’une même famille se tutoient : sauf dans des cas aujourd’hui exceptionnels, les enfants ne disent jamais vous à leurs parents. Le tu spontané est aussi d’usage dans certains cercles, clubs, associations; cela a pour effet de renforcer le sentiment d’unité et d’appartenance au groupe.

En général, on vouvoie les personnes que l’on rencontre pour la première fois, le supérieur hiérarchique, une personne plus âgée que soi. Il existe certains cas où une personne est autorisée à tutoyer, tandis que son interlocuteur emploie le vous : un professeur parlant à un jeune élève, un adulte à un jeune enfant, une personne âgée s’adressant à une personne beaucoup plus jeune. Cette situation n’autorise pas la personne qui est tutoyée à tutoyer son interlocuteur à son tour, ce qui montre que le vouvoiement n’est pas seulement une marque de formalité, mais aussi un indicateur de hiérarchie sociale qui permet de montrer son respect.

Dans une première rencontre, le choix entre le vous et le tu n’est pas toujours facile, il existe des circonstances où l’on hésite, et où une solution doit être trouvée verbalement. Même si le premier contact est chaleureux, il est plus prudent d’utiliser le vous jusqu’au moment où les interlocuteurs trouvent un protocole. En général, c’est la personne la plus âgée, ou celle qui se trouve dans une position hiérarchique supérieure, ou celle qui reçoit qui va décider : “On pourrait peut-être se dire tu?” Dans les régions du sud de la France, ainsi qu'en Espagne ou en Italie, dire tu dès la première rencontre est beaucoup plus fréquent que dans le nord, où souvent le tutoiement spontané est ressenti comme une agression.

L’usage du vous a longtemps prédominé dans la société française, jusqu’à la fin du 18e siècle. Le philosophe des Lumières Jean-Jacques Rousseau, auteur de Emile, ou de l’éducation (1762), juste avant la Révolution, recommande ainsi le tutoiement systématique dans la famille. Aujourd’hui, l’usage du tutoiement est de plus en plus répandu, notamment parmi les jeunes générations. On attribue généralement cette évolution à l’influence de la langue anglaise, dans laquelle le pronom “you” est perçu comme l’équivalent du “tu” français, ce qui n’est pas nécessairement vrai.

 

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vincent richeux

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vincent richeux

 

Etre reçu

 

Lorsqu’on est invité pour une soirée, un dîner, un cocktail chez quelqu’un, il est nécessaire d’observer cette règle : ne pas arriver à l’heure ! En d’autres termes, si l’on est invité pour 19 heures, il est d’usage de se présenter 10 ou 15 minutes plus tard, car arriver plus tôt serait arriver trop tôt. En revanche, si l’on prévoit un “vrai” retard de plus de trente minutes, il est poli de téléphoner à ses hôtes pour les prévenir.

Que peut-on apporter à ses hôtes lorsqu’on est invité ? Un bouquet de fleurs bien sûr (le plus naturel possible, et sans papier d’emballage), mais une bouteille de bon vin ou une boîte de chocolats sont probablement un meilleur choix. Il faut en effet considérer que votre hôtesse, si elle reçoit beaucoup d’invités, ne sera peut-être pas très disponible pour s’occuper de plusieurs bouquets de fleurs qu’il faut préparer, mettre en vase etc. L’élégance suprême consiste à envoyer des fleurs avant, la veille ou le jour de l’ivitation, avec une carte de visite et quelques mots de remerciements.

Les Français aiment la conversation en général, mais elle doit rester de “bon ton” selon l’usage. Ne rien dire est considéré de mauvais goût, mais vouloir trop briller est également mal considéré. On évitera des sujets de conversation trop polémiques, comme la politique, la religion, la morale, les impôts, afin de ne pas révéler trop ouvertement ses opinions. Il faut également éviter de critiquer certaines professions (avocats, enseignants, médecins etc.), car il est toujours possible que l’un des invités exerce l’une de ces professions. Parler trop de soi-même ou monopoliser l’attention sur soi est également mal considéré. Il faut attendre que son interlocuteur ait fini sa phrase pour parler à son tour, il faut éviter aussi de contredire ouvertement cette personne, même si l’on ne partage pas ses opinions. Il est important d’écouter ce qu’on nous dit, en particulier les réponses aux questions que l’on a posées. Il est impoli de “retenir” quelqu’un pendant trop longtemps, même si cette personne paraît vous écouter avec intérêt. Si un autre invité salue et s’adresse à la personne à qui l’on parle, il est préférable de les laisser pour se joindre à un autre groupe.

Lorsque l’on quitte ses hôtes, il est bien sûr essentiel de les saluer et de les remercier personnellement. En général, il n’est pas nécessaire de saluer les autres invités avant de partir, mais les circonstances peuvent varier grandement. Dans le cas d’un petit groupe, il est évident que votre départ sera remarqué, il sera alors poli de saluer tout le monde, soit individuellement, soit en s’adressant au groupe. Il est possible aussi qu’un départ entraîne plusieurs autres départs. Les salutations de départ peuvent parfois durer un certain temps chez les Français, il n’est pas rare en effet qu’après les “au revoir” d’usage, la conversation soit relancée à nouveau pour quinze ou vingt minutes. L’idée de “partir” pour les Français est plus un “projet” qu’une intention ferme et déterminée que l’on exécute immédiatement. En bref, un départ trop brusque sera considéré comme anormal et impoli.

Il est poli d’envoyer un message de remerciement ou de téléphoner à vos hôtes le lendemain de leur invitation, mais cet usage est beaucoup moins répandu en France qu’en Allemagne ou dans les pays anglo-saxons. Si vous avez fait des promesses à vos hôtes ou à l’un des invités, tenez ces promesses, sauf si vous avez réalisé que c’est le vin et non la raison qui vous a fait parler !

 

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Manières de table

 

Le repas autour d’une table avec des convives est un temps où les qualités de savoir-vivre et de politesse de chaque individu sont largement testées. Les invités autour d’une table mangent, mais se parlent aussi, s’observent, s’écoutent sur une période qui peut souvent durer plus de deux heures.

C’est généralement l’hôtesse qui place ses invités à table, il faut donc attendre qu’elle vous indique votre place. En général, si vous êtes un homme, vous serez placé entre deux femmes, car la maîtresse de maison souhaite alterner les convives de chaque sexe. Les hommes normalement ont le devoir de s’occuper et de faire la conversation avec leur voisine.

La serviette que l’on a trouvée placée sur son assiette sera posée à moitié dépliée sur ses genoux (pas autour du cou !), et les mains (pas les coudes !) seront placées sur la table, de chaque côté des couverts. On trouvera les couteaux et la cuillère pour le potage à droite de l’assiette, alors que les fourchettes seront à gauche. Il est fréquent que trois verres soient placés devant l’assiette : le plus grand sera pour l’eau, le plus petit pour le vin blanc, et le moyen pour le vin rouge. Le pain est placé dans une corbeille non loin de soi, mais l’usage interdit d’en prendre un morceau pour “grignoter” avant le premier plat (on peut le faire au restaurant cependant). On ne boit pas avant d’avoir mangé et c’est l’hôtesse qui invitera les convives à commencer.

Les invités se servent généralement eux-mêmes en se passant les plats. Les hommes se chargent de servir les femmes, ainsi que de remplir leur verre. Si vous jugez que vous avez assez bu, laissez votre verre plein, on ne vous reservira plus ! Lorsque vous buvez, n’oubliez pas de vous essuyer les lèvres avant, afin de garder votre verre transparent durant tout le repas. Essuyez vos lèvres aussi après, si possible en tenant votre serviette à deux mains. Si l’hôtesse vous demande de vous reservir, il est poli de refuser une première fois, pour ne pas avoir l’air gourmand. Attendez qu’elle vous demande une nouvelle fois pour accepter. En revanche, si vous n’aimez pas un plat, essayez d’en manger un peu quand même, pour ne pas offenser vos hôtes. Enfin, l’usage de laisser un petit quelque chose dans l’assiette pour montrer qu’on n’est pas gourmand ou qu’on a assez mangé n’est en fait guère pratiqué : les convives ont plutôt le sentiment que ne pas finir son assiette risque d’offenser les hôtes et surtout l’hôtesse, qui a choisi et préparé les plats.

Les règles de savoir vivre à table sont nombreuses, ce sont avant tout des interdits : on ne parle pas la bouche pleine, on ferme la bouche en mangeant; on ne souffle pas sur le potage pour le refroidir; on ne coupe pas sa salade avec son couteau, ni son omelette, ni les pâtes. Les pommes de terre ne doivent pas être écrasées, mais séparées avec le côté de la fourchette. On “pousse” les morceaux de viande, les légumes sur sa fourchette avec un morceau de pain, pas avec le couteau. On ne prend jamais une arête de poisson avec ses doigts, on la dépose du bout des lèvres sur la fourchette et on la place sur le côté de l’assiette. Il est normalement très impoli de “saucer” son assiette avec du pain, bien que la tentation soit grande ! On n’écrase pas le fromage sur son pain, on le mange par morceaux. On ne coupe pas le pain avec son couteau, on le “rompt” avec ses mains. Lorsqu’on a fini,, on pose ses couverts (fourchette et couteau) sur son assiette, sans les croiser, la pointe de la fourchette tournée vers le bas. L’usage du cure-dents est rigoureusement interdit, on n’en trouve pas sur la table. Lorsque l’hôtesse en donne le signal, les invités peuvent quitter la table, ils déposent alors leur serviette (non pliée) près de leur assiette en se levant.

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Pétillon

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Galanterie

 

La “galanterie française” est l’une des fiertés nationales. Elle concerne essentiellement les relations entre hommes et femmes et ses origines sont anciennes, remontant aux usages courtois du Moyen Age, les chevaliers devant honorer, servir et protéger leur dame. La galanterie révèle ainsi un certain paradoxe : alors que les femmes souffrent généralement d’un statut inférieur dans la société civile, essentiellement dominée par les hommes, elles jouissent toutefois dans la sphère mondaine et parfois domestique d’une position haute, essentiellement conventionnelle il est vrai.

Un homme galant ouvrira la porte à une femme pour la laisser passer devant lui. Cependant, s’il s’agit d’un endroit public, comme un bar ou un casino par exemple, l’homme généralement précédera la femme qui l’accompagne, peut-être pour s’assurer que l’endroit est sûr ou convenable.

Dans la rue, l’homme réserve le côté trottoir (le « haut du pavé ») à une femme, afin de la protéger des risques possibles pouvant venir du côté rue.

A la gare, à l’aéroport, c’est l’homme qui se charge des bagages lourds, il aidera à monter les valises d’une femme, à les placer dans le compartiment d’un train.

Dans un escalier, un homme précède une femme en descendant, pour la retenir au cas où elle tomberait. Il doit aussi la précéder en montant : il ne pourra pas lui venir en aide si elle trébuche, mais pour des raisons évidentes, il ne voudra pas embarrasser une femme en la suivant.

Au restaurant, un homme tirera légèrement le siège pour inviter une femme à s’asseoir. Les hommes doivent attendre que les femmes soient installées avant de s’asseoir à leur tour.

Un homme complimente sans affectation une femme sur sa manière de s’habiller, sur son élégance : « Vous êtes ravissante ce soir », « Cette couleur vous va parfaitement ». Celle-ci le remerciera avec un sourire, en acceptant le compliment.

L’homme sert à boire à la femme qui l’accompagne, lui offre les plats en premier, paie l’addition au restaurant.

Un homme aidera une femme à enlever son manteau, où à le remettre. Il la raccompagnera jusqu’à la porte, ou mieux, jusqu’à chez elle. S’il la raccompagne en voiture, il lui ouvrira la portière avant de monter lui-même. A l’arrivée, il descend de la voiture en premier pour ouvrir la portière.

 

 

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le baisemain de Jacques Chirac à Laura Bush

Le système éducatif en France….Sistem pendidikan di Perancis

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le système éducatif en France

 

C’est au lendemain de la Révolution française en 1789 que les principes d’une instruction commune à tous ont été posés. Le système éducatif était également réparti en trois niveaux : le primaire, le secondaire et le supérieur, une division qui existe toujours aujourd'hui.

Plus tard, Napoléon a donné le monopole du système éducatif à l’Etat, et c’est de son règne que datent certaines des grandes écoles structurées selon le code militaire, telles que Polytechnique.

Avec Jules Ferry (1881-1882), sous la IIIe république, l’école a été rendue obligatoire et gratuite, ainsi que laïque, ce qui signifie que son enseignement et son environnement n’admettent pas la manifestation de dogmes religieux.

 

Ces principes d’universalité, de gratuité et de laïcité du système scolaire ont toujours cours aujourd’hui, chaque enfant doit faire un parcours scolaire compris entre l’äge de 6 et 16 ans. La vaste majorité des écoles sont sous le contrôle direct du ministère de l’Education; il existe également des écoles privées, mais elles sont sous contrat avec l’Etat, c’est-à-dire qu’elles doivent se conformer aux directives et programmes officiels provenant du ministère.

En raison de son système hautement centralisé, l’école française délivre des diplômes nationaux qui sont basés sur des programmes communs à tous les établissements scolaires. Le recrutement des professeurs des écoles a également lieu à l’échelle nationale, par l’intermédiaire des instituts de formation des maîtres (instituteurs) pour les écoles primaires, ou à travers les concours nationaux, tels que le Capes et l’agrégation pour les collèges et lycées (niveau secondaire).

 

L'école élémentaire

Un enfant peut commencer son parcours scolaire dès l’âge de 2 ans, avec l’école maternelle, jusqu’à l’âge de 5 ans. A ce niveau, il développe par de nombreuses activités d’éveil sa sensibilité au monde qui l’environne et une aptitude à apprendre en autonomie. Ce stade, appelé enseignement pré-élémentaire, n’est pas obligatoire mais la plupart des enfants y participent.

A six ans, un enfant entre dans le premier degré, qui dure 5 ans et se compose du cours préparatoire, du cours élémentaire (2 niveaux) et du cours moyen (2 niveaux). Au cours de ces cinq années, l’enfant va apprendre à lire par la lecture, à écrire par des activités de rédaction et de composition et à compter en acquérant les bases de calcul et d’arithmétique. L’enfant est également initié à une langue étrangère, qui est généralement l’anglais, ainsi qu’aux technologies nouvelles, comme l’informatique. Les classes au niveau primaire sont composées de filles et garçons (classes mixtes) et sont généralement conduites par un instituteur, qui enseigne toutes les matières.

 

 

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Le collège et le lycée

Le second degré commence dès la sixième, il est partagé entre le premier cycle (de la 6e à la 3e) et le second cycle (seconde, première et terminale). Les élèves suivent des enseignements dans les matières principales (e.g., français, mathématiques, histoire, géographie, sciences, langues étrangères, éducation physique etc.) qui leur sont enseignées par des professeurs spécialisés.

Le premier cycle s’achève avec le brevet des collèges, première certification officielle du système scolaire. A ce niveau, les enfants peuvent choisir entre la poursuite de leurs études dans la filière générale (baccalauréat) ou la filière professionnelle, cette dernière offrant des diplômes (CAP ou BEP) par l’intermédiaire de formations courtes de un à deux ans.

La majorité des élèves choisissent de poursuivre vers le baccalauréat, qui ouvre les portes de l’enseignement supérieur et des universités. Il existe un certain nombre d’options pour le baccalauréat, selon l’intérêt ou les capacités des élèves. Certains choisissent l’option scientifique (Bac S), d’autres l’option économique (Bac ES), d’autres encore l’option littéraire (Bac L).

Le type d’études poursuivies au niveau supérieur sera naturellement prédéterminé par l’option choisie au baccalauréat. Les épreuves de cet examen ont lieu au mois de juin et en deux temps, au niveau de la première d’abord, puis de la terminale ensuite. Les épreuves du baccalauréat sont nationales, c’est-à-dire qu’elles sont identiques dans l’ensemble des centres d’examen en France. Statistiquement, un candidat sur quatre échoue chaque année au baccalauréat.

 

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Lycée Louis Le Grand, Paris

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Université et grandes écoles

L’enseignement supérieur en France peut être divisé en trois branches principales :

- Les Instituts Universitaires de Technologie (IUT). Ils offrent sur deux ans des formations professionnelles spécialisées et sanctionnées par un diplôme (DUT);

- Les universités, qui offrent un large choix de formations en trois ans (Licence), quatre ans (Maîtrise), cinq ans (DESS ou DEA) ou 8 ans (Doctorat);

- Les Grandes Ecoles, telles que l’Ecole Nationale d’Administration (ENA), qui forme les cadres de l’Etat; l’Ecole Polytechnique, qui forme des ingénieurs et des scientifiques; l’Ecole des Hautes Etudes commerciales (HEC), qui forme les élites du monde de la finance et du commerce; les Ecoles Normales Supérieures (ENS) qui forment les futurs enseignants. L’accès à ces écoles prestigieuses se fait par concours nationaux auxquels les candidats se préparent durant deux années de travail intense dans les écoles préparatoires.

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Université de La Sorbonne, Paris

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LA FRANCE….sedikit pengenalan mengenai negara Perancis

La France - une introduction
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Le territoire

La France, c’est avant tout un territoire : située à l’extrémité occidentale de l’Europe, ses limites sont formées à l’ouest par des mers. La superficie de ce territoire est d’environ 550 000 km2 (y compris la Corse), et sa forme est souvent comparée à celle d’un hexagone. La distance maximale d’est en ouest est de 945 km, et celle du nord au sud de 973 km. La France est, après la Russie, le pays européen dont le territoire est le plus vaste.

Le territoire français possède presqu’autant de frontières maritimes (2 693 km – environ 5 000 km en longueur réelle) que de frontières terrestres (2 970 km). Les côtes du pays sont bordées au nord par la Mer du Nord et la Manche, à l’ouest par l’Océan Atlantique et au sud par la Méditerranée. La France a des frontières communes avec la Belgique et le Luxembourg au nord, avec l’Allemagne et la Suisse à l’est, avec l’Italie et l’Espagne au sud. Les frontières qu'elle partage avec ces pays sont souvent naturelles : un fleuve (le Rhin), des massifs montagneux (le Jura et les Alpes, les Pyrénées).

Un quart du territoire français est couvert par des forêts, ce qui place la France au 3e rang européen, après la Suède et la Finlande. Parmi les cinq grands fleuves français, seulement trois sont navigables : la Seine, le Rhin et le Rhône; la Loire est le fleuve le plus long de France et la Garonne prend sa source dans les Pyrénées, une chaîne de hautes montagnes qui forme la frontière entre la France et l'Espagne. C'est en France que se trouve le plus haut sommet d'Europe : le Mont Blanc (4807m), dans les Alpes.

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Diversité française

Malgré un territoire de dimension assez modeste, la France est souvent décrite comme un pays de diversité. Plusieurs facteurs contribuent à cette impression : les paysages des régions d’abord, avec les plaines de l’ouest et du centre, du nord au sud (plaines du nord, bassin parisien, bassin aquitain); puis, par contraste, les reliefs montagneux à l’est et au sud-est (Vosges, Alpes, Massif Central). Le climat est aussi varié, avec des influences continentale (froid), atlantique (humidité) et méditerranéenne (chaleur). Les ressources naturelles du pays sont également diverses : minerai dans le nord, agriculture dans le centre, élevage dans le sud-ouest et pêche sur les côtes.

Enfin, la France est surtout un pays dont la diversité des influences ethniques et culturelles est bien connue : les peuples celtes, romains, germaniques, nordiques, ibériques ont contribué à différents stades de l’histoire à former la base ethnique de la France. Plus récemment au 20e siècle, des immigrants sont arrivés des pays arabes (Maghreb), de l'Afrique (anciennes colonies), du sud-est asiatique (Vietnam, Cambodge, Laos), de l'Europe de l'est et du sud. Ces arrivants ont élargi la variété de la population française, terre traditionnelle d'accueil. Les migrations, les invasions, la colonisation et la décolonisation, les conflits européens, l’immigration ont ainsi créé des mouvements de population qui font de la France d’aujourd’hui l’une des nations les plus multiculturelles en Europe.

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La France d’Outre-mer

Lempire colonial français – qui a culminé dans la première moitié du 20e siècle – a laissé un héritage. La métropole continue de gérer encore aujourd’hui des territoires situés dans différents endroits du monde. Ces territoires souvent lointains sont appelés les DOM (départements d’outre-mer) et les TOM (Territoires d’outre-mer), ils jouissent d'un statut équivalent aux départements de la métropole. Les DOM comprennent les Antilles françaises (Martinique et Guadeloupe), la Guyane, située sur le continent sud américain et la Réunion, dans l’Océan Indien. Les TOM comprennent la Polynésie française (Tahiti), la Nouvelle Calédonie, Wallis et Futuna situées dans l’Océan Pacifique, ainsi que des îles dans l’hémisphère sud (Terres austales et antarctiques) où l’on ne compte qu’une centaine d’habitants. Finalement, Mayotte (Océan Indien) et Saint-Pierre-et-Miquelon (Atlantique Nord) bénéficient du statut spécial de collectivités territoriales qui les rattachent à la république française.

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Langue française et communauté francophone

La langue française, qui s’est formée progressivement depuis le Moyen Age à partir du latin et des langues germaniques, n’était parlée que par la moitié des Français au moment de la Révolution. Elle est devenue langue officielle du pays sous la IIIe République, en 1883, lorsque l’éducation a été rendue obligatoire. Cependant, la langue française a longtemps dominé dans les cours européennes et les lettres, ainsi que dans la diplomatie ; ce n’est qu’après la première guerre mondiale que le français a perdu sa domination et laissé sa place à l’anglais.

On estime aujourd’hui que le français est parlé quotidiennement par 150 millions de personnes environ dans le monde (voir carte 1 et carte 2). La plupart de ces locuteurs sont en Europe (France, Belgique, Luxembourg, Suisse), mais on en trouve aussi sur les autres continents : Afrique (Cameroun, Madgascar, Côte d’Ivoire etc.) ; Asie (Vietnam, Cambodge); Amérique (Canada) et Océanie (Polynésie, Nouvelle Calédonie). L'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) regroupe 51 pays qui partagent – à des degrés divers – l’usage du français. Cette communauté ne se limite pas à des liens linguistiques : les pays de l’OIF possèdent aussi des objectifs communs et entretiennent des échanges économiques et culturels.

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La France et le monde

Un peu moins de deux millions de Français vivent et travaillent à l’étranger. Plus de la moitié de ces Français expatriés sont en Europe, 25% en Amérique du Nord, et seulement 5% en Asie et Océanie. La communauté française de Hong Kong (env. 6000 personnes) est la plus importante d’Asie, juste avant le Japon. Même si les Français s'expatrient relativement peu et que la population française représente seulement 1% de la population mondiale, le poids économique du pays reste important : la France est la quatrième puissance économique, après les Etats-Unis, le Japon et l’Allemagne. Les points forts de l’économie française à l’exportation sont l’agriculture et les produits agro-alimentaires (premier exportateur européen) ; l’industrie pharmaceutique et cosmétique, les produits de luxe, l’industrie aéronautique et spatiale, les transports ferroviaires, l’automobile, les télécommunications, l’armement et la haute technologie.

L’influence politique de la France est également importante : membre permanent du Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies (ONU), le gouvernement français est souvent intervenu pour des actions de paix dans des conflits régionaux (Moyen-Orient, Bosnie, Congo etc.) La France est également, avec l’Allemagne, un membre fondateur de l’Union Européenne (UE). La France fait partie du groupe des 8 nations les plus industrialisées (G8). La politique extérieure de la France est avant tout dictée par une volonté de préserver son indépendance nationale, elle est l’un des cinq pays du monde à posséder une force de dissuasion nucléaire, avec les Etats-Unis, la Chine, la Russie et le Royaume Uni. La France participe à de nombreux plans d’aide humanitaire dans le monde, le volume de ses contributions à l’ONU la place en quatrième position.

La culture française contribue beaucoup au rayonnement de la France dans le monde. Un grand nombre de ses artistes, de ses peintres, de ses écrivains, de ses intellectuels d’hier et d’aujourd’hui sont mondialement célèbres. Le cinéma français occupe une place importante sur la scène internationale, il est apprécié pour sa sincérité, pour l’exploration qu’il propose des sentiments, des relations humaines. La France reste la première destination touristique du monde, avec plus de 60 millions de visiteurs chaque année. Les touristes viennent admirer un patrimoine culturel qui témoigne d’un passé prestigieux. Ils apprécient aussi l’art de vivre en France, la variété des régions, la beauté des paysages, la gastronomie.

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Démographie

La France métropolitaine et d’outre-mer compte un peu plus de 60 millions d’habitants (dont environ 4 millions de résidents étrangers), soit 12% environ de la population totale de l’Union Européenne (UE). Cette population n’est pas répartie également : les plus fortes densités sont concentrées dans certaines régions (Ile de France, Nord, Vallée du Rhône) et dans les grandes villes : Paris et sa région (10 millions d’habitants), Lille, Lyon, Marseille et Toulouse (environ 1 million d’habitants respectivement). Malgré sa division en 22 régions, le pays est fortement centralisé autour de Paris, la capitale, dont l’influence politique, économique et culturelle sur les autres régions reste importante. 80% de la population française vit aujourd’hui dans des agglomérations urbaines, alors que la population rurale dominait encore largement en France avant la seconde guerre mondiale.

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Famille

La famille française a connu de profonds changements après 1945. Avant la guerre, 90% de Français se mariaient et seulement 10% divorçaient. Ces couples avaient en moyenne deux à trois enfants. Aujourd’hui, 50% seulement des Français choisissent de se marier et plus de la moitié divorcent. Le mariage a lieu de plus en plus tard (27 à 30 ans), et les couples n’ont qu’un enfant en moyenne. Il existe toutefois d’autres formes de mode de vie en couple : l’union libre, qui concerne 15% des couples, et le PACS (Pacte Civil de Solidarité), introduit en 1999 ; ce contrat permet à un couple de bénéficier d’avantages administratifs, fiscaux et juridiques et la séparation est moins contraignante que pour un couple marié. Le PACS autorise aussi l’union de personnes du même sexe. Une autre forme de famille est aussi apparue, la famille monoparentale : il en existe 2 millions en France, et 80% sont des femmes, mère d’un ou plusieurs enfants. Parmi elles, 40% sont divorcées. Enfin, un Français sur trois choisit de rester célibataire.

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Problèmes

Après les trente années de relative prospérité qui ont suivi la fin de la seconde guerre mondiale, la France fait l'expérience depuis les années soixante-dix de nombreux problèmes : le pays doit faire face, comme la plupart des pays industrialisés, à un vieillissement de sa population, dû à la baisse du taux de natalité. Plus de retraités et moins d'actifs signifient un coût social important pour l'Etat et une menace sur le système de sécurité sociale pour tous mis en place après la guerre. Par ailleurs, la crise pétrolière du début des années soixante-dix, les reconversions industrielles, l'automation de la production, l'arrivée massive des femmes sur le marché du travail ont contribué à créer les conditions d'un chômage chronique en France, qui se situe autour de 10% de la population active.

Des tensions sociales sont aussi perceptibles, elles sont liées essentiellement à des problèmes d'intégration. Les difficultés économiques ont créé un grand nombre d'« exclus » parmi la population, dont le revenu ne leur permet pas d'aspirer à un niveau de vie décent. De nombreux jeunes, diplômés ou non, sont incertains sur leurs chances d'avenir professionnel; d'autres, souvent des enfants de la première génération d'immigrés, n'ont pas le sentiment d'être totalement insérés dans la société française. Plus globalement, les Français se sentent relativement peu concernés par les progrès rapides de l'Union Européenne (UE), qu'ils perçoivent plus comme une machine économique